Rien de moins pour attiser ma curiosité et mes plaisirs.
Un château XVII eme, un grand domaine habité à l’année par ses propriétaires qui semblent bien passionnés par l’art de vivre à la française et par leur plus belle expression verte. Le potager restauré semble avoir donné un sens tout particulier à la création de cette fête née en 1984 et devenue une tradition.
Depuis, moyennant un billet d’entrée pas vraiment symbolique, nous avons tous la possibilité de profiter d’un lieu pas des moindres et des exposants de choix.
Les exposants, justement : on y trouve de classiques mais beaucoup, et surtout, de « niche ». Il y en a qui exposent exclusivement des orchidées, pour intérieur ou extérieur. Des très belles et grandes comme des buis !
Il y a un stand qui vends exclusivement des bulbes, de toutes les tailles et fleurs variées (même si une évidente préférence est donnée aux dahlias, il faut le dire).
C’est amusant et les surprises sont ravissantes.
Par exemple, on trouve un stand de Tillandsias, des plantes aériennes qui poussent sans terre. On déco on les accroche aux tringles ou par des câbles en suspension mais, en nature ??? Le monde à l’envers : je vois bien comment profiter de leur beauté mais je ne vois pas trop comment elle se comportent en nature…apparemment c’est une plante de la famille des ananas, qui utilise ses racines comme des crampons pour s’accrocher à son hôte et puis faire sa vie. Une vraie merveille. Si j’avais pu, j’aurais été comme elle, en me crampant aux vieilles pierres d’un château de la renaissance françaises. Ou, pourquoi pas, carrément du moyen âge !
Les meubles de jardin font ici peu de bruits. On trouve seulement un ou deux stands à ce sujet, sur le plus que 200 en totale. Mais pourquoi pas : laissons la place à la nature, c’est sa fête.
Un peu de déco se fait place et trouve beaucoup d’intéressés : des fleurs et oiseaux en métal, très bien réalisés, et des pots de fleurs en terracotta. Avec ces derniers, un air de Toscane semble tirer ici : cela me plait beaucoup et m’étonne un peu mais je m’y adapte bien volontiers. On trouve partout ma chère Italie, tout en étant dans ma très chère France. Et oublions le foot et l’expulsion des Azzurri de la coupe du Monde 2022 car cela m’énerve tellement que je suis obligé d’achever ainsi mon récit.
Bon printemps et patrimoine à tous !
Sara